Guerre en Ukraine : 9 enfants ukrainiens enlevés par la Russie ont finalement pu rentrer chez eux
Ce 22 mars 2024, 9 enfants ukrainiens déportés par la Russie ou détenus dans les territoires occupés par la Russie ont pu rentrer chez eux en Ukraine.
Selon le médiateur ukrainien Dmytro Lubinets, neuf jeunes enfants d’origine ukrainienne ont pu rentrer au pays ce 22 mars.
Certains étaient dans des orphelinats
Parmi eux, deux sœurs de trois ans, un garçon de six ans et une fille de 10 ans ont été sauvées dans des orphelinats. Une jeune fille de 12 ans et quatre autres enfants dont l’âge n’est pas connu, ont pu également rentrer chez eux, rapporte The Kyiv Independant.
\u26a1\ufe0f Ombudsman: 9 Ukrainian children illegally held by Russia return home.
— The Kyiv Independent (@KyivIndependent) March 22, 2024
Nine more Ukrainian children previously deported by Russia or held in Ukraine's Russian-occupied territories were brought back to Ukraine, Ombudsman Dmytro Lubinets said.https://t.co/t5A7ElDrZp
"Les enfants ont été forcés de fréquenter des écoles russes, où on leur a dit qu’il n’y avait pas d’État indépendant de l’Ukraine", a déclaré Andriy Yermak, chef du bureau présidentiel de l’Ukraine, sur Telegram.
Selon Dmytro Lubinets, l’une des jeunes filles détenue en territoire occupé par la Russie était atteinte d’un handicap et n’a pas reçu les soins médicaux appropriés. Le médiateur ukrainien a précisé qu’elle recevra dès maintenant les soins dont elle a besoin.
Moins de 400 enfants ukrainiens ont pu rentrer chez eux
C’est grâce au Qatar et a son rôle majeur de médiateur, que les enfants ont pu rentrer en Ukraine, selon The Kyiv Independant.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, plus de 19 000 enfants auraient été envoyés illégalement vers la Russie et les territoires occupés par les forces du Kremlin, d’après des responsables ukrainiens. Selon la base de données Children of War, moins de 400 enfants sur les 19 500 considérés comme enlevés par la Russie, ont pu rentrer chez eux.
Les accusations portées par les procureurs ukrainiens font suite à une enquête plus large menée conjointement avec la Cour pénale internationale de la Haye.
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