"La conduite routière sous stupéfiants augmente par rapport à l’alcool", Malcolm Théoleyre, sous-préfet de Lozère.
Malcolm Théoleyre, sous-préfet de Lozère, a fait le tour de l’actualité lozérienne.
Le haut fonctionnaire est revenu sur les faits d’actualité récents.
- La crise agricole
La colère agricole s’était exprimée en fin d’année 2023, avant d’exploser dès janvier : "La gestion de crise en préfecture était moins liée à l’activité revendicative locale qu’aux départements limitrophes. Il a fallu détourner des camions étrangers sur le réseau secondaire, car les autoroutes étaient bloquées ailleurs. Nous avons pris la charge, en faisant beaucoup de logistique." Citant en exemple le RN88 à Langogne, "nous avons stocké 400 poids lourds." Son rôle, la gestion de la sécurité et de la protection des agriculteurs lors des manifestations : "Le climat a été plutôt sain."
- Le trafic de drogue
Après l’annonce d’Emmanuel Macron sur le grand nettoyage XXL des trafics de drogue dans les villes, le sous-préfet exprime : "La conduite routière sous stupéfiants augmente par rapport à la conduite sous l’effet de l’alcool, en Lozère. C’est très significatif. Cette consommation met des personnes en danger. Nous avons quelques points de deal mais rien à voir avec les grandes villes." Malcolm Théoleyre a également une autre source d’inquiétude : "Nous constatons une émergence de nouvelles drogues en milieu rural comme la cocaïne ou des drogues de synthèse, qui proviennent de trafics extrêmement toxiques en France. Il faut être intraitable. Nous avons des profils identifiés, nous montons des opérations. Il y a des individus arrêtés et en prison à Mende."
- La venue du ministre
Marc Fesneau, ministre de l’agriculture était en visite en Lozère, vendredi 22 mars 2024, à l’occasion de la journée mondiale de l’eau : "Le ministre avait eu vent des projets locaux, il a choisi notre département. Nous avons déployé le dispositif de sécurité et organisé la visite." Et loin de l’idée de ne faire que de la représentation : "C’est un territoire qui a des spécificités très particulières. Le fait que le ministre vienne voir les problématiques des prairies sensibles, du loup, c’est important."
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- Le plan Vigipirate
"Les édifices publics sont des cibles exposées. Nous avons une communication en externe pour les populations mais également en interne pour sécuriser les locaux, dans des situations d’alerte", rassure le haut fonctionnaire.
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