Les caméras de vidéoprotection font débat
La municipalité organisait "une réunion d’information sur l’installation de la vidéoprotection", un titre qui ne satisfaisait pas le collectif Les Amis de Neyran récemment constitué : "Ce que nous demandons, c’est une explication sur les panneaux implantés à Neyran, étant donné que nous avons reçu des réponses officielles d’organismes qui nous certifient qu’aucune autorisation préalable n’a été demandée pour ces travaux".
La réunion a eu lieu ce mardi 30 avril. Pratiquement deux heures de débat, dans la salle culturelle, entre le collectif, la population, les élus, la gendarmerie, et l’entreprise chargée des travaux. Le maire Jean-Luc Falip a rappelé en préambule qu’en 2022, Saint-Gervais était l’un des derniers villages sans caméra. Il a noté les points principaux de l’implantation des caméras : le collège, France-Service, la place, ainsi que les entrées du village. Le coût de l’installation est de 51 817 € HT, plus 1 250 € d’entretien annuels. M. Mimet, de la société Absys informatique, a quant à lui donné quelques explications techniques en déclarant : "Il a fallu trouver un point haut, et ça a été Neyran". La caméra posée à Neyran, "c’est pour protéger le matériel (panneaux et relais), mais aussi le site". Sur le sujet des autorisations qui n’ont pas été demandées au préalable, Jean-Luc Falip a "assumé".
La société Absys propose alors de "repositionner les panneaux, de les repeindre, de les fondre dans le décor". À moins de trouver un autre endroit, selon la réponse attendue des Bâtiments de France. Le major Rosa a de son côté parlé sécurité, répondant aux questions du public. Un dossier à suivre.
Correspondant Midi Libre : 06 71 37 96 55.
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