Stages de citoyenneté et de responsabilité parentale : le parquet de Nîmes signe une convention avec deux associations

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  • Les présidents de la cordée et de l’Agavip entourent la procureure de la République ce mardi 7 mai, ici en amont de la signature de la convention.
    Les présidents de la cordée et de l’Agavip entourent la procureure de la République ce mardi 7 mai, ici en amont de la signature de la convention. HOCINE ROUAGDIA
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Une rénovation des stages comme alternatives aux poursuites a conduit à la mise en œuvre de deux nouveautés sur le terrain des stages de citoyenneté et responsabilité parentale.

Le parquet de Nîmes vient de formaliser la mise en œuvre de nouveaux stages de citoyenneté comme alternatives aux poursuites, il en va de même pour les stages de responsabilité parentale qui visent des parents défaillants notamment sur les questions éducatives ou d’absentéisme scolaire. Cécile Gensac, la procureure de la République de Nîmes, a concrétisé cette nouveauté par la signature d’une convention ce mardi 7 mai avec l’association d’aide aux victimes d’infractions pénales (Agavip) et l’association La Cordée. La première sera chargée de mettre en œuvre des stages de citoyenneté (principalement par des jeunes gens mais des majeurs) en lieu et place d’une poursuite devant le tribunal.

Autour des valeurs de la République

En clair, le parquet pourra décider de ne pas poursuivre une personne si tant est qu’elle suive le stage de citoyenneté qui sera assuré par l’Agavip autour "des valeurs de la République, Liberté, Égalité, Fraternité et de laïcité et de respect de la loi", a indiqué Michel Desplan, le président de l’Agavip. Il a précisé que le deuxième aspect du stage portera sur les conséquences sur les victimes des actes de délinquance. Une immersion devant le tribunal correctionnel est également prévue notamment les audiences de comparution immédiate. Il a été précisé que le stage était une alternative à la poursuite et qu’en cas d’un stage mal suivi ou donnant lieu à un mauvais comportement, un rapport pourrait être établi. Ce qui pourrait donner lieu à revoir la mesure d’alternative à la poursuite et finalement donner lieu à une réponse pénale traditionnelle. La procureure Cécile Gensac a précisé que la présidente du tribunal judiciaire était co-signataire de la convention validée ce mardi 7 mai. Trois magistrats honoraires, de grande expérience, seront engagés dans le suivi de ces stages de citoyenneté qui devraient démarrer en juillet.

 

L’association la Cordée était également représentée lors de la signature et prendra en charge l’aspect parentalité avec, là aussi, comme alternative aux poursuites, des stages supervisés par la structure associative. Les parents défaillants seront principalement visés notamment ceux qui n’assurent plus leur mission parentale sur les questions éducatives. Les stages de citoyenneté ou dédiés à la parentalité coûteront 200 euros.

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